mardi 6 septembre 2011

Parnaiba-Jijoca-Jericoacoara

Après avoir pris congé de notre couple brésilien, qui se demande comment ils vont pouvoir arriver jusqu'à leur destination finale avec la somme qu'il leur reste, nous embarquons dans un bus de ligne pour Camocim.
Les paysages sont très monotones et les villes traversées ne donnent pas vraiment envie de s'y arrêter. A Camocim, nous cherchons comment parvenir à un village très touristique du bout du monde, construit encore une fois au milieu des dunes, sur le sable : Jericoacoara.

Des types nous proposent de nous y emmener en toyota 4*4, en longeant la plage durant deux heures. Mais nous choisissons une autre solution : on n'a pas envie d'être ballotés pendant deux heures sur du sable et d'avoir des bleus plein les fesses. On attrape un autre bus de ligne vers Jijoca, pour une heure, puis ensuite on prend un toyota 4*4 pour 45 minutes d'un trajet entre les dunes. Magnifique.









On alterne entre montée et descente entre les dunes, et traversées de petites lagunes incrustées au milieu des dunes et d'une eau transparente ou émeraude. C'est bien plus engageant que la mer curieusement.





On arrive à Jeri. Un village de trois rues plantées sur le sable au milieu de rien, isolé du monde et pourtant, c'est là où l'on verra le plus de touristes. Des babas surtout. Mais cela reste respirable car nous sommes en saison basse. Des boutiques, des cafés, des magasins mais aussi de la vie locale, même si elle est entièrement vouée au tourisme.
On avait peur d'être asphyxiés, il n'en est rien. Il y a même des endroits charmants au détour de ruelles.
On nous accoste au début pour trouver une pousada mais toujours très gentiment, sans insistance. Après avoir vu une ou deux pousadas que l'on décline, nous sommes toujours surpris de voir que le propriétaire ne nous en veut absolument pas. Il nous tape même la conversation, pas vexé pour un sou.






On se trouve une super pousada avec piscine mais on va quand même sur la plage en maillot de bain : on dit que c'est une des plus belles du Brésil. Et là, déception : depuis une grosse semaine, il y a un vent à décorner les bœufs, et donc des vagues assez conséquentes. Ici, c'est le paradis de la voile et du kitesurf. Personne ne va vraiment faire trempette. Les vagues charrient pas mal de sable qui plus est. Ce n'est pas l'endroit charmant pour se baigner encore une fois.
Alors pourquoi cette plage est-elle une des plus belles? Simplement parce qu'elle est très pittoresque et singulière. En front de mer se trouve une énorme dune de sable qui se jette dans la mer. D'en haut , on voit tout Jeri mais surtout, tous les soirs, tous les Brésiliens (et donc les touristes qui les suivent) se rendent au sommet pour assister au coucher du soleil (ici, c'est sacré).
Une foule de gens converge pour admirer le spectacle. Étrange.





Après une bonne balade sur la plage, on se baigne dans la piscine de notre pousada, frustrés de la trempette en bord de mer.



Sinon, ici, on se prend une caïpirinha, cocktail d'alcool local à la cachaça (alcool de canne à sucre) et au citron à tomber par terre. Il y a des petits stands qui en vendent sur la plage. Nous, on en prend une dans un bon restaurant local, genre cuisine de grand-mère. Un régal.

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