Certes le bateau est petit (nous n'y sommes que six) et rapide. Certes, nous pouvons nous enfoncer dans les petits bras du delta très proche de la mangrove, ce qui n'est pas le cas des gros bateaux de tourisme où l'on partage le voyage avec 40 personnes dans une ambiance survoltée avec musique et caïpirinha, mais cela ne remplace pas un équipage sérieux et compétent. Le guide se contrefiche de la faune. Il discute tout fort avec le pilote. Du coup, on fait de la balade mais il n'y a rien a voir. Pour observer la faune en plein soleil vers 10h , il faut vraiment avoir de la chance. Ce matin-là, nous n'avons rien à nous mettre sous la dent.
Par contre, nous profitons de deux petits arrêts assez pittoresques. Un premier sur une dune qui jouxte le rio (île des canaries), et un deuxième à l'embouchure entre la mer et le bras du delta.
Sur la dune, Marcio, qui avait emprunté une planche à l'agence du bateau, essaie de surfer sur les dunes sans grand succès.
Pendant ce temps, nous admirons en montant sur la plus haute dune le panorama, entre rivière et de dunes. Du vert et du sable.
Nous faisons notre pause déjeuner face au rio, avec le traditionnel hamac. Ici c'est une véritable institution, il y en a de partout. Et dans les maisons, on trouve toujours deux anneaux fixés dans les chambres afin de pouvoir y installer son hamac. C'est vraiment agréable de s'y balancer pour se reposer et prendre le frais.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons de nouveau sur la première dune pour refaire des photos. Anne-Lise et Marcio n'arrêtent pas de shooter avec leur appareil photo.
Florent tente un plongeon depuis le haut d'une dune... et se retrouve quelques mètres plus bas, couvert de sable.
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