vendredi 16 septembre 2011

Dernier jour à Salvador

C'est notre dernier jour. Après avoir pris un petit déjeuner frugal chez nos hôtes, David et sa femme, nous prenons un bus pour le Pelourinho, quartier typique et historique au centre de la ville. Déjà on est contents : on atrappe le bus très vite et on ne fait pas tout le tour de la ville pour arriver à bon port.

Nous n'avons rien sur nous. On porte des habits simples (short, tee shirt) . Du coup même les mendiants (car ici touristes donc mendicité) ne viennent pas nous voir.
Le centre est très petit. La partie haute est en train d'être entièrement réhabilitée pour la coupe du monde.
De jolies maisons colorées sont restaurées par des ouvriers funambules. Il y a des femmes habillées en robe traditionnelle partout. Bref, on est à Disneyland. Tout est assez surfait, voire artificiel. Il y a des capoeiristes de rue, des petites filles qui dansent, des fanfares. Il ne manque vraiment que Mickey.

Nous aurons vite fait le tour. En prenant des ruelles éloignées (mais avec un peu de monde dedans quand même), on découvre la vraie vie des gens, ceux qui font les courses mais aussi les gamins en guenilles qui dorment à même le sol. Il y a aussi un type louche qui nous suit mais qu'on dévisage rapidement. Il tourne les talons.
David vient nous chercher en voiture puis nous conduit au Solar, un édifice (qui abrite notamment le musée d'Art moderne) un peu chic avec ballade suspendue au dessus de la mer, sculptures, plage , restaurant, atelier d'impressions (on la visite et c'est beaucoup mieux que les merdouilles qu'on a vu au mercado artisanal dans la partie basse du Pelourinho). Tout ça est charmant, même si juste au dessus, trône une magnifique favela.

C'est ainsi que nous finissons notre voyage avec cette vision contrastée : quand le riche côtoie le pauvre, ça nous paraît étrange.

Avant de prendre l'avion, David nous fait une Caipirinha maison. En route vers l'aéroport, le ventre chaud.



On voit s'éloigner ces tours qui poussent comme des champignons en se disant que finalement il n'y aura bientôt plus que ça d'ici à la coupe du monde, organisée ici dans trois ans.

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